De quoi parle le livre ?
Le livre est un recueil de nouvelles très variées. 13 nouvelles qui parlent un peu de ma Vendée, mais pas que. Elles sont surtout prétextes à aborder des thèmes qui me sont chers : l’amour, la différence et la tolérance. Tout cela sur le ton de la légèreté et de l’humour, évidemment, comme pour mon premier livre. Il est important pour moi que le lecteur ou la lectrice passent un agréable moment avec mes histoires, quels que soient les sujets traités.
Comment vous est venue l'idée du livre ?
Après « Thibaud, jeune autiste, charmeur d’un autre monde », on m’a beaucoup encouragé à continuer dans l’écriture. C’est vrai que l’aventure du premier livre a été formidable. Je ne pouvais pas en rester là et je me suis remis au travail avec plaisir. J’avais encore besoin de parler des sujets qui me tiennent à cœur, mais sous forme de fiction cette fois-ci. Besoin aussi de créer à partir de mon imagination. J’avais déjà quelques idées en tête, et le format « nouvelles » me plaît bien. D’ailleurs, le témoignage sur Thibaud était déjà construit comme une suite de petites histoires.
Quelles ont été les différentes étapes de la construction du fil rouge de la ferme des Treize-Vents ?
Entre nous, ne le répétez pas surtout, mais au départ, le fil rouge n’existait pas ! La plupart des nouvelles ont été écrites indépendamment de ce lien. Plutôt en fonction des sujets que je voulais traiter. Mais j’avais besoin de donner une âme particulière à ce recueil et quoi de mieux qu’une ferme et une famille pour symboliser l’esprit de solidarité et de bons moments partagés. Ensuite, je me suis bien amusé à inclure quelques petits clins d’œil d’une nouvelle à l’autre.
Quelle est votre nouvelle préférée ?
Je ne serai pas original en disant que je les aime toutes. Certaines m’ont fait rire en les écrivant, d’autres m’ont fortement touché, car très personnelles, comme « l’île de Thomas ». Elles sont toutes différentes, difficile de choisir. Néanmoins, j’ai un petit coup de cœur particulier pour « Francine » qui rassemble d’une part, une bonne partie des personnages des Treize-Vents et d’autre part, puise énormément dans mon histoire familiale. Ce n’est pas pour rien que Francine est en couverture, avec sa caisse sur le porte-bagage !
Combien de temps vous a-t-il fallu pour l'écrire ?
Le processus d’écriture de ce deuxième livre a été très différent du premier qui était un témoignage. L’histoire était là, il fallait trouver le ton et la forme. Pour « Bons baisers des Treize-Vents », il fallait inventer. Je me suis inspiré de mes expériences et j’ai beaucoup observé autour de moi. Cela demande du temps. En tout, il s’est passé plus de 4 ans entre la première rédaction et la dernière correction, avec des périodes très prolifiques et des périodes de doutes plus difficiles. J’en profite pour remercier ma correctrice qui m’a encouragé et reboosté lorsque j’en avais besoin.
D’où vient ce nom énigmatique des Treize-Vents ?
La ferme des Treize-Vents se situe dans un lieu imaginaire de la Vendée, mais la commune existe réellement, près de chez moi. J’adore ce nom, et encore plus quand on en connaît l’origine, loin des apparences. Et puis le treize est un nombre très important pour moi, un porte-bonheur fortement présent dans ma vie. Un recueil de treize nouvelles s’imposait donc !